En 1986, un groupe de jeunes musiciens colombiens créa à Paris l’ensemble Bacatá pour partager entre eux, mais aussi avec le reste du monde, leur fort attachement à la musique de leur pays.
Un premier CD a vu le jour vers la fin des années 80 où l’on pouvait apprécier un ample répertoire de musique traditionnelle colombienne. Comme un hommage, 470 ans après la fondation de la ville de Bogotá (auparavant Bacatá), cet ensemble sort un deuxième CD toujours fidèle au concept du premier, mais enrichi de 20 ans d’expérience à parcourir le monde et les scènes des plus prestigieux festivals. Un disque qui témoigne d’une grande passion de la part de ces musiciens pour leur culture musicale. Chaque œuvre traditionnelle, ainsi que chaque composition originale, est un bijou. Bientôt la sortie d’un nouveau disque.
La musique et le folklore de la Colombie sont d’une originalité tout à fait particulière.
D’une part, une grande place est laissée à l’émotion et à la création sentimentale.
D’autre part, cette musique est le résultat de la combinaison des mélodies et rythmes issus de l’intégration des différentes cultures.
La musique de la montagne et de la plaine est la conséquence du métissage des mélodies indiennes et espagnoles. Celles-ci font contraste avec les danses et les rythmes joyeux d’influence africaine que l’on trouve dans les côtes atlantique et pacifique colombiennes. Le mélange de ces cultures et de leurs instruments a constitué une musique sans égale. Des Indiens, nous avons hérité les flûtes, les ocarinas, les tambourins et les grelots. A leur arrivée sur le continent, les Espagnols ont apporté les instruments à cordes et à vent. L’arrivée des Africains pour remplacer les Indiens dans le travail des mines apporte de sérieux changements à la musique et contribue notamment à son enrichissement. Par leurs danses et leurs tambours, ils secouent la tristesse dont était imprégnée la musique.
Le goût des Indiens et des Noirs d’accompagner de chants leur labeur quotidien entraîne un phénomène d’osmose et les instruments propres à chacune de ces trois cultures se modifient à leur tour.
On peut classer la musique colombienne en plusieurs groupes :
la musique de la Cordillère des Andes, de la côte Atlantique, de la côte Pacifique et des plaines orientales (el llano Colombiano).
Le JOROPO :
Rythme qui appartient au patrimoine folklorique des plaines orientales de Colombie. C’est le domaine du gaucho colombien.
De cadence rapide, rappelant le zapateo (coups des pieds frappés au sol) espagnol.
Le PORRO :
D’origine africaine, mais d’inspiration indigène, le Porro fait partie intégrante du folklore de la côte Atlantique colombienne.
De rythme binaire et très syncopé.
La CUMBIA :
Danse d’origine africaine, du folklore de la côte Atlantique. Fortement rythmée par les tambours, cette danse est l’une des plus entraînantes, des plus caractéristiques et des plus connues au monde.
On la dansait autrefois sur le sable dans les petits villages de la côte caraïbe, pendant les fêtes, ayant dans les mains des bougies.
Le PASILLO :
D’inspiration indigène, il repose sur un rythme d’origine espagnole à 3 noires par mesure.
Le plus souvent instrumental, il peut être lent, ou rapide comme une valse accélérée.
Le CURRULAO :
Danse de la côte Pacifique, également d’origine africaine.
Originaux et ludiques, ces ateliers vous feront découvrir et pratiquer la musique colombienne en poursuivant trois objectifs :
Ces ateliers se déroulent par classes d’instruments (flûtes, cordes, percussions, harpe, chœur).
Si vous souhaitez animer ce type d’ateliers dans votre école de musique,
n’hésitez pas à nous contacter.
Musiques de Colombie
2008
Musica Popular de Colombia
1995
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